Le vrai test qui attend le Bitcoin sera la décision de la SEC sur les ETF Américains!

Pourquoi le mois de Juin 2021 est critique pour les crypto-monnaies?

C’est que la Securities Exchange Commission ou le gendarme du marché financier américain doit prendre une décision sur l’acceptation du premier FNB Bitcoin aux États-Unis (et possiblement aussi d’autres cryptomonnaies telle que Ethereum).

Il faut dire que la SEC traîne des pattes car la décision était initialement prévu pour le mois de Mai. Un Oui de la SEC sera tout simplement un ‘game changer’ pour l’industrie et un signe précurseur d’un nouveau ‘bitcoin rally’ sur les marchés. La SEC en est tout à fait consciente.

Plusieurs analystes voit dans son retard une façon de :

  • D’ouvrir la porte à plusieurs institutionnels de présenter leurs demandes d’approbation. Rappelons que l’expérience canadienne a démontré que l’inscription d’un ETF bitcoin et autres cryptomonnaies en bourse crée un engouement et un intérêt marqué de la part des investisseurs. La SEC ne souhaite pas avoir l’air de favoriser un joueur en particulier. Donc, en cas d’approbation on devrait avoir plusieurs listés en même temps.
  • De donner plus de temps à la SEC d’analyser le comportement des instruments financiers existants et leur capacité à manœuvrer la volatilité du Bitcoin, surtout en ces temps de baisses importante.

Quel est la principale inquiétude de la SEC?

  • L’exactitude du prix de l’ETF en tout temps

Le rôle principale d’un gestionnaire d’un fonds négocié en bourse ou d’un fond mutuel classique est de s’assurer que la valeur nette d’une part du fond soit très proche en tout temps à la valeur de vente sur le marché boursier. Le ETF Canadien BTCC a réussi malgré la baisse vertigineuse de ces dernières semaines du Bitcoin a maintenir une valeur nette proche du prix réelle. Le fond mutuel américain spécialisé en Bitcoin Grayscale Bitcoin Trust (GBTC) a eu lui de la difficulté et des investisseurs ont acheté ou vendus leurs parts à des valeurs de 21% en dessous du prix du bitcoin. On parle de transactions totalisant 23.9 milliards de dollars. La SEC ne veut certainement pas que ce genre d’anomalie.

La raison pour laquelle BTCC a pu maintenir une valeur nette proche de la valeur réelle réside dans le mécanisme de rédemption en place. En effet, les gestionnaires utilisent des participants du marché dont le rôle est de maintenir les prix boursier proche de la valeur nette de l’actif. En pratique, ils créer soit des nouvelles parts ou vendent des parts existants pour équilibrer le marché et le ramener à la valeur nette l’actif détenu.

GBTC ne pouvait pas faire employer ce stragème car les fonds mutuels n’ont pas de mécanisme de rédemption.

Quels sont les institutions en lisse pour la création du premier ETF Américain en Bitcoin

Il aurait une dizaine de demandes provenant de :

  • Skybridge;
  • Fidelity;
  • WisdomeTree;
  • VanEck.

Fidelity compte appeler son produit le Wise Origin Bitcoin Trust. Fidelity a précédemment déposé des documents relatifs à son FNB en Mars.

Un dépôt séparé du 21 mai indique également que SkyBridge Capital envisage de lancer son First Trust SkyBridge Bitcoin ETF Trust. Ce produit serait négocié à la Bourse de New York.

Il y a environ dix autres demandes d’ETF en cours d’examen à la SEC, selon le site d’actualités crypto Coindesk.

La SEC a Elone Musk à l’œil

La SEC a déclaré que l’utilisation de Twitter par le directeur général de Tesla Elon Musk avait enfreint à deux reprises une politique ordonnée par le tribunal exigeant que ses tweets soient préalablement approuvés par les avocats de l’entreprise, selon les documents obtenus par le Wall Street Journal. Les récentes sorties d’Elon sur le Bitcoin ne sont pas non plus passé inaperçu par la SEC.

Il faut dire que Musk a enfreint à plusieurs reprises les normes auxquelles doievent être tenu les dirigeants d’entreprises (appelé Insiders). Les tweets précédents de Musk ont ​​été liés à des mouvements d’actions à la hausse chez GameStop, un détaillant de jeux vidéo et d’électronique grand public, et Etsy, une société de commerce électronique vendant des articles vintage et des fournitures d’artisanat.

Tesla et la SEC ont réglé une action coercitive en 2018 alléguant que M. Musk avait commis une fraude en tweetant sur un éventuel rachat de son entreprise. M. Musk a payé 20 millions de dollars pour régler cette affaire – Tesla a également payé 20 millions de dollars – et a accepté que ses déclarations publiques sur les réseaux sociaux soient supervisées par les avocats de Tesla.